J 4: Vol Kathmandu-Lukla (2850 m ) et Début du trek
Lukla- Phakding (2610 m )
Réveil au aurore, ce matin. Un avion nous attend. Les sacs
sont déjà prêts mais j'appréhende la pesée des bagages. J'ai quand même du
laisser un kilo et demi de barre énergétique. Chocolat-banane et fruits rouges,
pour les initiés. En fait, la bouffe c'est sécurisant.
Après un petit café, nous voila parti de notre palace peuplé
de singes.
Kathmandu se réveille et déjà il y a du monde sur les routes
dans la lueur des phares.
A l’aéroport, après un passage de sécurité cool, nos seize
sacs rouges d'expédition sont alignés, devant la balance. Vient le passage de
nos sacs à dos, que nous vidons avant la pesée... Finalement, j'aurais du
prendre mes barres.
Attente de notre vol. Le 109. Numéro de la chance? Pour ce
vol au ras des crêtes à l'approche de Lukla où les premiers sommets enneigés se
dévoilent entre les brumes du matin. Everest, Cho Oyu et tant d'autres.
Attérissage sans encombre. Quelques mains moites. Même pas peur. On dit au revoir à notre charmante hôtesse
qui a fait son effet.
Rassemblement à la sortie de l'aéroport, entre les bagages,
packs de San Miguel (encore elle) et les porteurs ou guides qui attendent leurs
clients.
Nous retrouvons les nôtres autours d'un café ou d'un thé.
Crémage à la Piz Buin
(hummm, ca sent le ski) et chacun fait son sac de marche; les porteurs prennent
le reste. Echanges autours de ce que l'on doit prendre. On est tous beau comme
des camions, sorties du garage. Il y a même encore l'étiquette sur certains.
Nous partons à pied. Ca y est, plus de route. Le sentier est
la, à travers le village de Lukla. Et il va nous mener jusqu'au pied de
l'Everest.
On y est. Tout le monde est ravi, des sourires sur tous nos
visages, des clins d'oeil entendus. Pas besoin de mot. La montagne est
magnifique sous le soleil, il fait bon pour marcher.
C'est parti. A l'allure du yack. Sans s'essouffler. Nous
croisons nos premiers murs de Mani et chortens. Mes premiers "O mani padme
hum" se glisse entre mes lèvres, repris par un sherpa juste derrière moi,
avec un large sourire. Je suis bien.
Tranquillement nous traversons notre premier pont suspendu
qui balance au rythme de nos pas. Ramou fait l'équilibriste, Olivier joue avec
les ondulations du pont...Pose au soleil, pour le repas autours d'un plat de pâtes
et de pommes de terre sautées. Nous remontons la vallée creusée par les eaux de
la Dudh Kosi ,
sous des couleurs de feuillage d'automne durant deux heures. Ca discute, ça
pense, ça fait connaissance, ça photographie.... On rejoint Phakding. J'écoute
Super's ready de Genesis (avant Phil Collins!).
Déja la vallée est dans l'ombre, il fait froid, nous nous
installons dans nos chambres au lodge.
Je suis avec Antoine. Ramou dort à coté avec François. Nos
sacs sont déjà dans les chambres. les porteurs ont finis leur journée.
Premier cours sur l'environnement de l'altitude et
l'influence sur nos "pauvres" petits corps, autours d'un thé et du poêle
à bois de la salle à manger. Comme ça c'est parfait, sauf qu'au fond de la
salle trône un écran plasma sur lequel tourne en boucle un documentaire sur le
trek que nous faisons. Pareil, si ils nous le servent au petit déjeuner, on
aura tout vu ou presque et on pourra rentrer!
Seul un couple de suisses présents apprécie. On lie connaissance. Le cours les a intéréssé, il nous échange l'adresse d'un bar à Namche Bazar où il y a de la bonne musique; le Daphné Bar. On verra!
Repas de Momo et de nems crudités arrosé avec du rhum
népalais en guise de bienvenue. Pas mal! (lire maaaal, admiratif)
On est nombreux a étrenner nos doudounes et nos duvets ce
soir. Anne Lise, sa doudoune veeeerte. Clara résiste, elle veut pas jouer tous
ses jokers le premier soir. Elle a quand même mis ses chaussons en duvet. On
prend le thé dehors. On est trop bien dans la plume. Il fait 6°c.
Séances de couchage, Ramou étrenne sont sacs. A t'il déjà
dormi dans un duvet? Fou rire. On dirait une nymphe, pareil demain il sera
transformé en papillon...
Au lit à neuf heures, réveil à six heures et demi pour rejoindre
Namche Bazar. Couché, petit à petit, les bruits s'effacent, je crois que je suis le
dernier éveillé. je suis bien dans mon duvet. On entend la rumeur de la rivière
au loin...
Super manu ton blog , on va pouvoir te suivre c ' est génial.....plein de bises de la familia
RépondreSupprimerBonne nuit petit frère ! Besos
RépondreSupprimerC'est fou Manu tu fais de le prose sans le savoir ! Merci pour tous ces jolis mots qui font rêver, embrasse fort Anne-Lise et Clara de la part de Valentin et moi, qui nous manquent plus que prévu. Vite le prochain article ! Bises
RépondreSupprimerTrop chou Marco ton petit mot...
RépondreSupprimerProfitez bien les saint-pierrois!!!
On attend la suite!
Bizoox
Clémence
Un Grand merci à vous pour ces commentaires si bien imagés. Cela nous rassure et nous permet de bien suivre cette formidable aventure.
RépondreSupprimerMerci de transmettre à Anne Lise combien son papa est fier et admiratif de ce qu’elle réalise.
Bon courage à toute l’équipe.
Bises de la famille de Bourges
a Antoine de la part de son père qui aurait bien voulu à une époque faire partie de la rando.Bonjour à Manu qui nous fait rêver et ramenez tous des souvenirs qui nous fassent passer des soirées superbes
SupprimerBisous à Antoine de la part de sa maman qui ne voudrait pas être la haut mais qui suit le périple avec intérêt
SupprimerIl y en a certains que je connais, d'autres moins, d'autres pas du tout, mais je suis de tout coeur avec vous tous, je lis avec grande attention votre progression, et essaye de me projeter dans ces ambiances du toit du monde grâce à tes mots Manu, continues, continuez tous à nous faire partager ces moments incroyables qui seront les souvenirs d'une vie.....
RépondreSupprimerA demain donc
Valérie